NOS VIES VALENT PLUS QUE...
… N’est pas sans rappeler un récent slogan politique. Enfin, le début. Mais quelle que soit la fin envisagée, on ne retient qu’un mot : « vie ». Enfin, si j’emploie ce titre aujourd’hui et si je m’interroge, c’est qu’au fond, le doute n’a pas encore laissé la place à la clairvoyance.
La clairvoyance, ou plutôt la transparence, qui nous fera dire que l’Homme est réellement au cœur de notre société. Vous le comprendrez donc bien assez tôt, les discours politiques, qui font ainsi l’essentiel de notre actualité, sont loin de me rassurer. Au contraire, ils me perturbent à bien des égards. Fort (mal) heureusement, dans l’inquiétude, je sais que je ne suis pas seul.
Tout d’abord, il y a ce fameux slogan « travailler plus, pour gagner plus ». Bien entendu, s’il s’adressait à toutes les couches sociales et à toutes les professions, pourquoi pas, mais à l’heure actuelle, ce n’est pas le cas. Premier mensonge. Et puis, pour tout vous dire, je suis gêné par cette formule, dans le sens où à aucun moment, il n’est question de l’Homme dans toute sa dimension : sa santé, son équilibre de vie, son rapport entre son travail et sa vie familiale… Bref, il me semble qu’en voulant rétablir une situation économique délicate, on oublie l’essentiel. J’aimerai alors citer une des nombreuses définitions du développement durable, toute proche de la définition canonique énoncée en 1987 : « Le développement durable est une approche intergénérationnelle et qualitative de l'évolution des sociétés selon laquelle il est important de léguer aux générations futures un environnement écologique, économique et social au moins aussi bon qu'aujourd'hui ». (Stéphane Tizio, Quelle légitimité pour les politiques de santé face aux objectifs de développement durable ?, http://developpementdurable.revues.org/document1159.html, 01 mars 2004).
Et j’aimerai aussi y apporter une critique, car si au fond, on ne peut être en profond désaccord avec cette vision, j’ai du mal à m’imaginer que notre environnement écologique, économique et social actuel serve de bon héritage pour les générations futures. Aujourd’hui, je n’invente rien en disant que notre région Nord-Pas-de-Calais est plus touchée que d’autres par les maladies et autres pathologies. Le cancer est, par exemple, une réalité à part entière. On a tous un proche atteint par cette maladie et on est soi-même un candidat potentiel. Alors, bien que la médecine fasse des pas de géants à ce sujet et même si les collectivités locales (Conseil Régional et Conseils Généraux en tête) agissent de plus en plus dans la prévention, en finançant notamment des programmes de santé ambitieux, on ne peut cependant légitimer les maladies ni tomber dans le fatalisme. En effet, bien qu'on puisse parler du cancer, en mettant en avant toutes ses causes : malnutrition, pollution, alcool, tabac, sédentarité…etc., on oublie souvent d’évoquer deux maux qui touchent de plein cœur nos vies : le stress et la dépression.
Si l’Etat, à travers la personne du Président de la République, se doit alors d’être soucieux de la santé et des conditions de vie des habitants du territoire national, l’échelle locale a son mot à dire et doit même être « la chef de file » du changement… Les communes et l’intercommunalité semblent l’avoir compris. Une réponse prochaine est attendue avec des actions locales concrètes. D’Arras à Bapaume, de Croisilles à Bertincourt, nous examinerons ces réponses locales.
Le changement doit donc avoir lieu. C’est un impératif pour la survie de notre planète. En 2005, l’ONU a établi le fait que si nous ne changions pas nos comportements d'ici 2045, nous courrons alors à la catastrophe. De récentes études montrent que « l’alerte rouge » sonnera bien assez tôt. Sera-t-il encore temps en 2020 pour éteindre le vaste feu ? Aurons-nous encore la santé et tout simplement l’envie de sourire ?
Ce sourire et ces rires si précieux,… comme devant le dernier film de notre célèbre représentant Ch’ti, qui au passage, nous montre qu’avec la simplicité, la sincérité et le talent, on peut soulever toutes les foules en l’espace de quelques jours… A méditer.
Pierre
La clairvoyance, ou plutôt la transparence, qui nous fera dire que l’Homme est réellement au cœur de notre société. Vous le comprendrez donc bien assez tôt, les discours politiques, qui font ainsi l’essentiel de notre actualité, sont loin de me rassurer. Au contraire, ils me perturbent à bien des égards. Fort (mal) heureusement, dans l’inquiétude, je sais que je ne suis pas seul.
Tout d’abord, il y a ce fameux slogan « travailler plus, pour gagner plus ». Bien entendu, s’il s’adressait à toutes les couches sociales et à toutes les professions, pourquoi pas, mais à l’heure actuelle, ce n’est pas le cas. Premier mensonge. Et puis, pour tout vous dire, je suis gêné par cette formule, dans le sens où à aucun moment, il n’est question de l’Homme dans toute sa dimension : sa santé, son équilibre de vie, son rapport entre son travail et sa vie familiale… Bref, il me semble qu’en voulant rétablir une situation économique délicate, on oublie l’essentiel. J’aimerai alors citer une des nombreuses définitions du développement durable, toute proche de la définition canonique énoncée en 1987 : « Le développement durable est une approche intergénérationnelle et qualitative de l'évolution des sociétés selon laquelle il est important de léguer aux générations futures un environnement écologique, économique et social au moins aussi bon qu'aujourd'hui ». (Stéphane Tizio, Quelle légitimité pour les politiques de santé face aux objectifs de développement durable ?, http://developpementdurable.revues.org/document1159.html, 01 mars 2004).
Et j’aimerai aussi y apporter une critique, car si au fond, on ne peut être en profond désaccord avec cette vision, j’ai du mal à m’imaginer que notre environnement écologique, économique et social actuel serve de bon héritage pour les générations futures. Aujourd’hui, je n’invente rien en disant que notre région Nord-Pas-de-Calais est plus touchée que d’autres par les maladies et autres pathologies. Le cancer est, par exemple, une réalité à part entière. On a tous un proche atteint par cette maladie et on est soi-même un candidat potentiel. Alors, bien que la médecine fasse des pas de géants à ce sujet et même si les collectivités locales (Conseil Régional et Conseils Généraux en tête) agissent de plus en plus dans la prévention, en finançant notamment des programmes de santé ambitieux, on ne peut cependant légitimer les maladies ni tomber dans le fatalisme. En effet, bien qu'on puisse parler du cancer, en mettant en avant toutes ses causes : malnutrition, pollution, alcool, tabac, sédentarité…etc., on oublie souvent d’évoquer deux maux qui touchent de plein cœur nos vies : le stress et la dépression.
Si l’Etat, à travers la personne du Président de la République, se doit alors d’être soucieux de la santé et des conditions de vie des habitants du territoire national, l’échelle locale a son mot à dire et doit même être « la chef de file » du changement… Les communes et l’intercommunalité semblent l’avoir compris. Une réponse prochaine est attendue avec des actions locales concrètes. D’Arras à Bapaume, de Croisilles à Bertincourt, nous examinerons ces réponses locales.
Le changement doit donc avoir lieu. C’est un impératif pour la survie de notre planète. En 2005, l’ONU a établi le fait que si nous ne changions pas nos comportements d'ici 2045, nous courrons alors à la catastrophe. De récentes études montrent que « l’alerte rouge » sonnera bien assez tôt. Sera-t-il encore temps en 2020 pour éteindre le vaste feu ? Aurons-nous encore la santé et tout simplement l’envie de sourire ?
Ce sourire et ces rires si précieux,… comme devant le dernier film de notre célèbre représentant Ch’ti, qui au passage, nous montre qu’avec la simplicité, la sincérité et le talent, on peut soulever toutes les foules en l’espace de quelques jours… A méditer.
Pierre
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